Amputée d’une jambe après avoir utilisé un tampon, Lauren Wasser se bat aujourd’hui contre les marques de protections hygiéniques pour prévenir des risques liés aux tampons.
À 24 ans, Lauren Wasser, une jeune américaine commençait tout juste à vivre son rêve de mannequin. Elle a notamment fait la couverture du Vogue Italie. Sportive à ses heures perdues, elle poursuivait également des cours de théâtre. Mais son rêve bascule le jour où elle utilise un tampon hygiénique. Explications.
Le syndrome de choc toxique provoqué par les tampons
En période de règles, les femmes doivent davantage mettre l’accent sur leur hygiène intime. En 2012, Lauren Wasser pensait faire les choses correctement en se rendant dans une épicerie locale pour acheter une boîte de tampons hygiéniques. Ce jour-là, la jeune mannequin affirme avoir changé au moins trois fois de tampons. Le soir venu, tandis qu’elle était en soirée, elle décide de rentrée plus tôt que prévu. Le lendemain, la jeune femme est retrouvée inconsciente sur le sol avec 41 degrés de fièvre.
Souffrant d’insuffisance cardiaque, elle est immédiatement transportée à l’hôpital. Les médecins lui diagnostiquent le syndrome du choc toxique (SCT), une infection bactérienne rare associée à l’utilisation des tampons. Le verdict est sans appel : Lauren doit se faire amputer de sa jambe droite, l’infection s’étant transformée en gangrène.
Prévenir les risques liés aux tampons
Aujourd’hui âgée de 27 ans, la jeune mannequin porte une prothèse et continue de poser devant l’objectif à défaut de pouvoir monter sur les podiums et jouer les modèles auprès des plus grandes marques. Après le drame, la famille de Lauren a porté plainte contre le fabricant des tampons. Un combat que la jeune femme poursuit encore trois ans après
son hospitalisation. Elle souhaite que les marques de protections hygiéniques indiquent clairement les risques liés à l’utilisation des tampons au même titre que les mentions inscrites sur les paquets de cigarettes. Parmi les risques : celui du syndrome de choc toxique dont elle a été victime. Un cas rare certes mais pas isolé puisque chaque année, 100 000 femmes sont touchées par cette infection.
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